Histoire

Le Syndicat National des Masseurs Kinésithérapeutes Rééducateurs (SNMKR) a été créé en 1977, sous l’impulsion de plusieurs kinésithérapeutes syndiqués, mécontents de la ligne politique définie par le syndicat historique, la FFMKR. Le syndicat s’est constitué originellement dans la partie sud de la France (départements 09, 12, 31, 46, 47, 64, 66, 81 et 87). Le premier Conseil d’Administration est constitué par : CHOUFFOT, CORDIER, COURTIN, FERNANDEZ, GARNIER, LAMY, LEVAVASSEUR, MAILLARD, METIFEU, PICAND.

Le premier siège social était situé rue Nolet à Paris mais le siège administratif rue Georges Picot à Toulouse. A partir de 1989, le syndicat s’installera définitivement dans le 5ème arrondissement de Paris, au 15 rue de l’Épée de Bois. Depuis 1977, de nombreux présidents ont mené la destinée du syndicat :

  • Daniel FERNANDEZ 1977 à 1981
  • Luc ANDRE 1981 à 1982
  • Alain CHOULOT 1982 à 1985
  • Bernard LEGER 1985 à 1989
  • Robert PERRIN 1989 à 1994
  • Jean-Jacques MAGNIES 1994 à 1999
  • Dominique GRASSER 1999 à 2000
  • Jean-Jacques MAGNIES 2000 à 2004
  • René COURATIER 2004 à septembre 2006
  • Tristan MARÉCHAL septembre 2006 à octobre 2009
  • Gilbert MIGNOT octobre 2009 (intérim)
  • Hervé d’HAYER octobre 2009 à février 2011
  • Stéphane MICHEL février 2011 à septembre 2018
  • Mickaël MULON septembre 2018 à septembre 2021
  • Guillaume RALL depuis septembre 2021

Le SNMKR a été reconnu représentatif par les pouvoirs publics le 22 février 1982 pour la première fois. Depuis, il l’est toujours resté.

Organisation

Dès sa création, le SNMKR a choisi un véritable fonctionnement démocratique.

Le principe fondateur de la démocratie au SNMKR est inscrit dans les statuts :

« 1 adhérent = 1 voix ».

L’élection du Conseil National d’Administration (CNA) se fait par liste, par tous les adhérents pour 5 ans avec pour mission de définir la ligne politique du syndicat. Un président est ensuite élu parmi les membres du CNA pour 5 ans. Il nomme ensuite un bureau parmi les membres du CNA afin de l’accompagner dans la gestion quotidienne du syndicat. Une commission de contrôle (CDC) indépendante de l’équipe nationale, élue pour 5 ans par les adhérents, veille au bon fonctionnement du syndicat et au respect des textes. Chaque année, lors de l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO), les adhérents sont invités à se retrouver et construire le projet qui sera porté par le SNMKR.

L’action du SNMKR se déploie au sein de chaque département, sous la responsabilité de cadres départementaux. Leur rôle est de répondre aux problématiques des kinésithérapeutes sur le terrain, à travers les relations avec la CPAM, et de faire le lien avec les responsables nationaux qui conduisent la ligne politique du syndicat. Des coordinateurs régionaux sont également nommés pour participer au développement des sections départementales et coordonner leurs actions.

Rôle du syndicat

Notre action consiste à :

Défendre les kinésithérapeutes au quotidien, en particulier face à l’Assurance Maladie

De tout temps, le SNMKR a toujours eu à cœur de défendre les kinésithérapeutes soignant des millions de patients par jour. Le modèle conventionnel implique des contraintes et des responsabilités de plus en plus importantes et il n’est malheureusement pas rare, que nos consoeurs et confrères doivent faire face à des litiges avec l’Assurance Maladie. Nous avons toutes et tous connus au moins une fois, ce sentiment de culpabilité de ne pas avoir respecté les règles, très souvent sans même le savoir. En cas de difficultés, nous sommes présents à vos côtés pour vous apporter toute notre expertise et nos conseils, afin de vous défendre au mieux.

Nous défendons également les kinésithérapeutes au quotidien en prônant une kinésithérapie reconnue à sa juste valeur, aux compétences à la hauteur des enjeux de notre système de santé. Le kinésithérapeute est un acteur majeur et à un rôle sociétal pour la santé des français et celle de notre planète.

Représenter les kinésithérapeutes dans les différentes instances locales et nationales

Le SNMKR est aujourd’hui l’un des interlocuteurs officiels des pouvoirs publics. Représentatif depuis de très nombreuses années (1982), nous sommes présents au sein de toutes les instances qui décident de l’avenir de la profession. Qu’elles soient nationales ou locales, interprofessionnelles ou corporatistes, institutionnelles ou associatives, exécutives ou consultatives, des centaines de kinésithérapeutes investis au sein de notre syndicat sont présents quotidiennement dans ces instances. Ensemble, autour d’un projet construit et voté collectivement, nous vous représentons et défendons une kinésithérapie moderne, innovante, ambitieuse et en phase avec les enjeux actuels et futurs.

Le SNMKR et ses représentants, sont régulièrement reçus par les membres du pouvoir exécutif et législatif, pour porter la voix des kinésithérapeutes :

  • Auprès de la ministre de la Santé
  • Auprès de la ministre de l’Enseignement Supérieur
  • Auprès des députés
  • Auprès des sénateurs
  • Auprès de l’Elysée et de Matignon

Informer les kinésithérapeutes sur les actualités de la profession

Être à vos côtés, quotidiennement, pour vous diffuser une information claire, fiable et didactique afin de vous faciliter le quotidien. Telle est notre volonté. L’exercice libéral évolue rapidement, très souvent en se complexifiant dans un système de soins où se dégager du temps pour s’informer est de plus en plus difficile. Les demandes de prises en charge sont de plus en plus nombreuses face au vieillissement de la population. La simplification de votre quotidien est un enjeu essentiel et cela passe par un accès facilité à l’information : la bonne information, au bon moment. Organiser des événements qui vous sont dédiés, proposer des guides et des aides pour faciliter l’exercice libéral, communiquer largement sur les actualités. Vous êtes également nombreuses et nombreux à réaliser des actions valorisant la profession (actions de prévention, éducation thérapeutique, sport santé, …). Au SNMKR, nous sommes à votre écoute pour recueillir vos problématiques et vos besoins, vous apporter les informations et les réponses qui vous sont adaptées, ainsi que valoriser toutes les initiatives faisant vivre l’actualité de la profession. Syndiqués ou non, n’hésitez pas à nous faire remonter vos questionnements et problématiques afin que nous puissions avoir une vision la plus complète possible de la réalité de terrain des kinésithérapeutes.

Être force de propositions face aux évolutions du système de santé

Dans un contexte où le système de santé français connaît des mutations profondes, le rôle des syndicats de kinésithérapeutes est plus crucial que jamais. “Être force de propositions face aux évolutions du système de santé” n’est pas seulement un slogan, mais une nécessité vitale pour notre profession et pour la qualité des soins prodigués aux patients. Les défis auxquels nous sommes confrontés sont nombreux : vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, pression budgétaire sur le système de santé et émergence de nouvelles technologies. Face à ces enjeux, nous nous devons d’être proactif et innovant dans ces approches pour anticiper les besoins futurs en matière de santé. Nous devons également militer pour une meilleure intégration des kinésithérapeutes dans les parcours de soins, notamment grâce à l’accès direct, la prescription d’activité physique adaptée, celles d’imageries et d’examens complémentaires. pour la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques.

Nous souhaitons défendre une vision de la santé centrée sur la prévention. Nous devons proposer des programmes de santé publique où les kinésithérapeutes jouent un rôle clé dans la prévention des troubles musculo-squelettiques et la promotion de l’activité physique, à tous les âges de la vie. Une réorganisation du système de santé est également indispensable, incluant des réflexions sur de nouveaux modes de rémunération, sur l’évolution du statut des kinésithérapeutes, et sur notre place dans les structures de soins coordonnés.

Être force de propositions signifie anticiper, innover, et s’engager activement dans la transformation du système de santé. C’est en adoptant cette posture proactive que nous pourrons garantir la pérennité et la valorisation de notre profession, tout en contribuant à l’amélioration de la santé publique.